Il y a 3 genres de risques à considérer pour un rachat de crédit. En premier lieu, le coût total d’un rachat de crédit est généralement élevé. En second lieu, vous pouvez perdre vos avantages fiscaux en effectuant un rachat de crédit. Le cas n’est pas rare, et il n’est pas rare de constater que les effets ne sont pas idéaux.
En dernier lieu, les conséquences d’un non-paiement des échéances sont négligeables. De ce fait, il est indispensable de reconsidérer plusieurs fois les choses avant d’opter pour un rachat de crédit qui pourrait vous apporter plus de difficultés que l’ensemble de vos prêts. Augmentation de la durée de prêt et du coût du crédit Il faut savoir que le coût du crédit dépend en grande partie de la durée du contrat de rachat du prêt. Ainsi, plus la durée en sera importante, plus le crédit coûtera cher. Si le rachat de crédit permet de bénéficier d’un taux d’intérêt particulièrement bas, il implique néanmoins une rallonge conséquente de la période d’acquittement. Le montant de l’intérêt peut ainsi facilement atteindre des dizaines de milliers d’euros selon la somme accordée et la durée du crédit.
Les coûts annexes
Un rachat de crédit implique également des coûts annexes. Ils peuvent augmenter le montant du prêt et s’ajoutent aux intérêts qui sont calculés à partir du taux nominal duc crédit contracté.
Excepté quelques frais de garantie, les coûts annexes sont intégrés au montant du nouveau crédit.
Parmi les coûts annexes, on compte :
- Les frais
obligatoires (frais de dossier et frais d’assurance décès
invalidité)
- Les frais indissociables au prêt initial, qui comprennent les frais de levée d’hypothèque, la récupération d’une part de la caution dans le cas de l’établissement d’une garantie par cautionnement et la possible perte de certains avantages fiscaux
- Les frais
joints au nouveau crédit contracté : les frais de garantie
d’hypothèque ou de caution, et les frais d’assurance en dehors
de l’assurance ADI.