La principale question pour les musulmans est de savoir si le crédit est halal ou haram, c’est-à-dire s’il est autorisé ou interdit par la religion musulmane. Etant donné que le système bancaire n’existait pas vraiment du temps de la création de cette religion, la réponse ouvre donc forcément un débat entre les partisans du oui et ceux du non. Il s’agit d’une question qui revient souvent chez les personnes musulmanes : le crédit est-il autorisé par l’islam ? Certains répondront que oui et d’autres que non. Nous allons tenter d’éclaircir le débat, sachant que tout dépend du degré d’implication dans la religion.
Halal ou haram
La principale question pour les musulmans est de savoir si le crédit est halal ou haram, c’est-à-dire s’il est autorisé ou interdit par la religion musulmane. Etant donné que le système bancaire n’existait pas vraiment du temps de la création de cette religion, la réponse ouvre donc forcément un débat entre les partisans du oui et ceux du non.Selon la plupart des experts en religion musulmane le crédit est haram et n’est donc pas autorisé. Plus précisément, c’est l’intérêt (riba) qui n’est pas autorisé. Donc, si on suit ce principe, un musulman ne peut financer un achat que par un crédit à taux zéro ou payer en cash.
Cependant, toujours selon cette religion, il est possible de braver certains interdits lorsqu’il s’agit d’une nécessité vitale ou un besoin réel. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s’il s’agit d’un prêt immobilier.
Selon la fatwa CEFR
Le conseil de la fatwa européenne CEFR estime que le crédit immobilier peut être halal. Pour cela il faut que certaines conditions soient remplies :- Ne pas posséder un autre logement qui suffit à ses besoins
- Ce crédit doit financer un logement qui doit devenir la résidence principale
- Ne pas disposer des ressources suffisantes permettant de financer le bien immobilier en cash
Comme souvent dans les religions, il existe donc plusieurs interprétations possibles. Certains musulmans considèrent donc le crédit comme interdit quand d’autres le considèrent légal si certaines conditions sont respectées. Dans tous les cas, il n’est écrit nulle part noir sur blanc que le crédit est autorisé ou interdit, puisque celui-ci, lors de la création de la religion musulmane, s’il existait, était très différent du prêt et du système bancaire que l’on connait actuellement.