Le décès d’un conjoint produit toujours des conséquences douloureuses.
En plus de la séparation définitive, il y a d’autres questions pratiques
et financières incontournables que le survivant doit assumer. Les
points délicats auxquels il faut faire face sont notamment les crédits
en cours et la réduction des revenus du foyer. Concrètement, il s’agit
donc de diminuer les dettes en cours et de repérer toute autre source
possible de revenus supplémentaires.
Gérer les crédits engagés
Les crédits qu’un défunt a engagés doivent être considérés avec attention par le survivant. Dans le cas d’un crédit immobilier notamment, il y a la question de l’assurance emprunteur. Lorsque celle-ci a engagé les deux époux, le survivant devra s’acquitter du remboursement restant. Il lui faudra alors négocier l’étalement du paiement ou la réduction des mensualités. Évidemment, il y a aussi la possibilité qu’au moment de la souscription de l’assurance, la couverture ait été portée à 100% pour les deux conjoints. Dans ce cas, le survivant n’a rien à payer, c’est l’assureur qui acquitte le paiement des échéances.
Bénéficier des allocations de veuvage
Lorsque le conjoint survivant est âgé de moins de 55 ans, il peut obtenir –sur sa demande expresse- une allocation de veuvage auprès de la Sécurité sociale. Celle-ci se situait en avril 2012 aux alentours de 594,41 euros par mois. Révisée chaque 1er janvier, cette allocation cessera lorsque le conjoint survivant aura atteint 55 ans. À partir de cet âge, c’est auprès de la Caisse nationale de l’assurance vieillesse que vous devez solliciter une pension de réversion.
Capital décès, d’autres ressources supplémentaires
Sous certaines conditions, la Sécurité sociale verse cet argent aux proches du défunt. Il faut en formuler la demande dans un délai d’un mois suivant la date du décès. Au 1er janvier 2014, le capital décès minimum est de 375,48 euros, le maximum est de 9 387 euros.
Noter que le capital décès peut aussi s’obtenir suite à une assurance souscrite par le défunt pour fournir à ses proches des ressources financières.